Résumé
Une vie (presque) ordinaire
Kuroe est un jeune écrivain amateur. Afin de gagner sa vie, il accepte en plus des petits boulots du genre : retrouver un animal égaré, protéger quelqu’un,… Kuroe n’est pas seul, il vit avec Misaki, une jeune fille particulière : c’est une vampire. La cohabitation se passe très bien puisque Misaki est vampire depuis peu mais a décidé de ne pas mordre les humains et est ce qu’on pourrait appeler pour simplifier : « un vampire gentil ».
Vampire in love
Si l’on décerne dès les premières pages, l’ambiguïté de la relation entre nos deux héros – Misaki ne cachant pas très bien ses sentiments – le scénario ne surprend pas de ce point de ce point de vue là. En revanche, le lecteur se prend très vite à suivre cette relation. Loin d’espérer que l’histoire d’amour naîtra dès les premières pages, ce sont les moments que Misaki et Kuroe passent ensemble qui prennent toute leur importance. Ces scènes sont souvent l’occasion d’ailleurs de revenir dans le passé pour découvrir ce qui les a amenés à se connaître, leur but,…
La voix de la Strarda
La vision des vampires de Masayuki Takano reste bien entendu fidèle à l’œuvre de Bram Stoker mais apporte tout de même quelques ajouts. Les vampires ne transforment pas automatiquement ceux qu’ils mordent en vampire, il faut pour cela que l’humain boit le sang du vampire. De plus, ceci ne les fait pas forcément devenir vampire, ils peuvent devenir des Renfields : des humains à l’espérance de vie rallongée mais qui deviennent esclaves du vampire dont ils ont bu le sang. Quant aux humains devenant des vampires, ils obtiennent une partie de l’esprit du vampire qui les a mordus. Ce principe s’appelle la Strarda, autrement dit l’instinct vampire.