À Nara, alors que deux jeunes jumeaux, Kei et Shu, s'amusent ensemble dans leur petite ville, rien ne semble perturber leur bonheur. Jusqu'au jour où les deux frères s'amusent à se courir après dans les ruelles de la ville. C'est alors qu'au coin d'une rue, Kei disparaît subitement et personne n'arrive à le retrouver...
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Benoît
Avis écrit le 24/03/2011
Ce film est d'une telle poésie et d'une tendresse infime qui nous démontre ce qu'est l'humain. On passe par différents stades. Alors, certes c'est un film très lent, mais comme tous ceux qui regardent des films japonais, ils connaissent le genre. Ici on n'a pas grande chose qui se passe, c'est la simple vie de plusieurs personnes qui nous est montré.
Alors, je suis très friand de ce genre de film donc je fus très rapidement conquis. Il n'y a pas vraiment de trame principale, si je peux dire, mais il y a ce petit truc qui a fait que je suis allé au bout. Je me suis attaché aux personnages et j'ai voulu connaître le fin mot de l'histoire. Et j'avoue que la fin est d'une telle beauté... C'est tout simplement une fin magnifique.
On a aussi beaucoup de passages où c'est filmé caméra à l'épaule et ceci est un atout majeur. Car quand on déambule dans les petites ruelles, je m'y suis cru. C'est d'un tel réalisme.
Tout ce fait en douceur et sans se presser. On assiste à la vie de chacun avec douceur. C'est tout simplement le cycle de la vie : naissance, vie et mort. Et où chacun tente de trouver sa place dans ce monde.
C'est aussi la mise en avant de la perte d'un être cher et où chacun tente à sa façon de combler cette tristesse. Le frère c'est par la peinture, tandis que le père c'est par un festival. Mais à l'opposition, la mère veut redonner la vie et semble faire face à l'évidence. Chacun tente de combler à sa façon ce manque dans le foyer familial.
Il m'est difficile de donner des mots à ce que j'ai ressenti en regardant ce film. Il n'y a pas de mot pour le qualifier. J'ai tout simplement était subjugué et captivé. Alors, cela ne pourra pas plaire à tout le monde, c'est évident. Il faut aimer le genre.
Telle une feuille au vent, je me suis laissé emporter.