Notre avis et/ou analyse
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Benoît
Avis écrit le 10/02/2024
« La frontière entre virtualité et réalité est mince. »
Cela fait pratiquement 3 ans que je n'ai pas regardé une animation japonaise. J'ai décidé de reprendre cette longue pause par l'animation Netflix Good Night World qui est une adaptation du manga du même nom d'Okabe Uru. Cette animation nous montre que la frontière entre virtualité et réalité est très mince. De nos jours, il est très facile de s'immerger dans un monde et d'en oublier le vrai. Puis, il y est aussi question d'un sujet d'actualité : l'I.A. Une animation qui donne à réfléchir, mais qui parfois reste un peu brouillon au point que je me suis un peu perdu dans l'histoire.
Je vais partager mon avis en trois parties. La première, je vais parler de l'histoire de Good Night World, puis dans un second temps, j'évoquerai le fond de l'animé, pour enfin terminer sur le sujet de l'I.A.. Donc, pour débuter, l'histoire est assez intéressante. J'ai eu envie d'en savoir davantage après avoir visionné le premier épisode. Je suis un ancien gamer, c'est donc un sujet qui ne pouvait que me plaire. Mais dans le cas présent, on ne s'arrête pas seulement sur le jeu en lui-même. Autrement dit, le point central n'est pas tellement le jeu. Je m'attendais à voir des joueurs évoluer dans un jeu virtuel, mais très rapidement, je comprends que l'histoire prend un tout autre chemin. Il y est davantage question d'humain, et des conséquences du fait de jouer aux jeux vidéo, que d'une histoire qui se centre sur des personnages qui évoluent, se battent contre des monstres et gagnent en niveaux. Jusque-là, je n'étais pas perdu. J'ai compris le message que l'auteur souhaitait faire partager. Mais quand le sujet de l'I.A. vient sur la table, cela se complique de plus belle. Pour dire la vérité, j'ai totalement été perdu, ou presque, à partir de ce moment-là. J'ai trouvé l'histoire trop brouillonne et beaucoup trop complexe pour ma petite tête. On entre dans un sujet qui me dépasse beaucoup trop. Même si j'en ai compris les tenants et les aboutissants, et le message partagé, cela ne m'a pas empêché qu'à de nombreuses reprises, je sois totalement perdu. Il faut s'accrocher pour arriver à tout suivre.
Good Night World évoque un sujet que je trouve d'actualité : le vrai monde est trop étouffant et dur à supporter, on préfère donc fuir la réalité. Et quoi de mieux qu'un jeu vidéo pour fuir ce monde qui nous étouffe. Cette routine : travail, repas, sommeil, peut parfois être redondante et sans intérêt. Le jeu est donc une échappatoire, un moyen de se changer les idées. Il n'y a rien de mal à cela. Mais quand on commence à s'identifier, un peu trop, au monde virtuel et à son personnage, c'est à partir de ce moment-là que cela se complique. La réalité et le virtuel commence à ne faire qu'un. L'animé le démontre très bien et de la meilleure des manières. Bien sûr, cela est poussé à l'extrême, mais parfois pour un jeu vidéo, on en oublie notre vie. C'est à partir de là que cela en devient toxique.
Je termine par le sujet sur l'I.A. C'est tout nouveau et tout le monde en parle en ce moment. Il n'y a pas une journée où le sujet n'est pas évoqué. Dans Good Night World, le sujet est poussé à l'extrême. Il met en avant les dangers potentiels de l'I.A. Je ne nie pas le fait que cette nouvelle technologie est un bienfait et va permettre de faire de belles choses. Mais ici, l'animé nous montre que cela peut être aussi tout le contraire. Cette intelligence artificielle est capable de ressentir des émotions, de croire qu'elle est humaine et donc d'en oublier sa véritable nature. Si cela en arrive jusque-là, la frontière entre réalité et virtualité ne sera plus. On en est qu'au balbutiement de cette technologie, j'espère juste que ce qui se passe dans cette animé, n'arrivera pas dans la réalité.
Au final, Good Night World est une animation qui traite de différents sujets tout autant important les uns que les autres. Même si j'ai trouvé que parfois l'histoire était un peu brouillonne, j'ai aimé prendre de mon temps pour regarder ces 12 épisodes. Je ne peux pas dire que j'en suis un grand fan, mais je n'ai pas non plus détesté. L'animé est bien réalisé avec un chara design qui m'a beaucoup plu.