Notre avis et/ou analyse
!! Attention avant lecture !! Qui dit avis dit des risques de spoil.
Benoît
Avis écrit le 27/01/2024
« L'importance de s'aimer soi-même. »
Sora wo Kakeru Yodaka nous plonge dès les premières scènes dans le cœur de l'histoire et de ce que va être l'intrigue durant les 6 épisodes. Cependant, il n'y a rien de bien grandiose. Cela reste, pour moi, un classique quand on traite du sujet : changement de corps. Cependant, le fond et les messages qui y sont partagés m'ont davantage parlé. J'y ai aussi découvert de nouveaux acteurs. J'ai passé un agréable moment, mais cela reste dans son ensemble, un drama assez commun.
Il y est question de changement de corps. C'est le cœur de l'histoire. À partir de là, le scénario se déploie et met en lumière les véritables raisons des agissements de la personne qui a souhaité changer de corps. Puis au fil des épisodes, on en apprend davantage sur les personnages. Mizumoto Koshiro est celui où j'ai trouvé que le scénario n'était pas très clair à son sujet. Gentil ? Méchant ? Il est contre les deux gentils, puis finalement, ce n'était qu'un leurre, mais pourquoi ? J'ai beaucoup été perturbé. Parfois, cela est très ambigu. Quant à l'histoire en elle-même, elle est prenante, mais sans véritablement l'être. Le scénario n'a rien de bien rechercher. C'est un grand classique du genre, mais il a au moins le mérite de garder, un minimum, l'attention et l'intérêt que le spectateur peut avoir pour les personnages. Pour moi, honnêtement, il n'y a rien de bien intéressant dans cela. Je savais comment cela allait se terminer. Peu de surprises sont au rendez-vous. Cela permet néanmoins d'être le pilier de la morale et des messages qui sont partagés tout le long des six épisodes.
Dans un premier temps, il est question du jugement sur l'apparence. Avant de se moquer de quelqu'un, il faut apprendre à le connaître. Quand tu en apprends davantage sur la personne, cela permet de voir au-delà des apparences et de voir qui est vraiment cette personne. Dans cette société où la culture de l'apparence est très présente, il est facile de juger de suite avant même d'essayer de discuter. C'est un message universel qui revient très souvent dans différentes séries. Mais Sora wo Kakeru Yodaka va un peu plus loin dans sa démarche et y ajoute une touche supplémentaire. Le drama parle du fait de l'importance de s'aimer soi-même. Je trouve cela très important, voire le plus important. La beauté est aussi un état d'esprit. C'est aussi ce que tu incarnes au quotidien, tout comme être capable de faire de sa différence une force. Cette deuxième partie m'a beaucoup parlé. On nous dit très souvent, dans ce genre de drama, de ne pas juger uniquement sur l'apparence, mais cela ne va guère plus loin. Ici, on propose des solutions pour parer le problème. Si tu incarnes une personne confiante, tu dégages une autre énergie et donc tu attires d'autres personnes. C'est un cercle vertueux.
Quant à la distribution, j'ai découvert deux actrices très talentueuses : Kiyohara Kaya et Tomita Miu. Jeunes et pleines de talent, j'ai beaucoup aimé leur jeu d'actrice respective ! Très convaincantes, elles sont, pour moi, un des piliers du drama. Grâce à leurs jeux, cela a donné plus de consistance à l'histoire et surtout, cela m'a donné davantage envie d'aller au bout. Elles incarnent réellement leurs personnages. Petite parenthèse sur Shigeoka Daiki où j'ai cru voir Yamashita Tomohisa jeune. Physiquement parlant, j'y ai vu beaucoup de ressemblances.
Au final, Sora wo Kakeru Yodaka reste un drama des plus communs avec un scénario des plus classiques, tout comme la morale de l'histoire. Cependant, il est toujours bon de garder en mémoire ce que ce drama a souhaité faire partager. Je trouve que ces messages sont d'une très grande importance et qu'il ne faut pas les oublier. Bref, j'ai passé un bon moment, sans pour être extasié au point de vouloir regarder l'épisode suivant de suite.