Les salaryman (サラリーマン) sont les cadres et les employés masculins que compose une entreprise. Ce sont des personnes en costume noir et cravate bon marché qui ont entre 30 et 50 ans. Cela comprend aussi ceux qui travaillent pour le gouvernement. Mais dans le pire des cas c'est aussi une façon péjorative de désigner une personne.
Malgré tout le côté négatif que peut apporter ce métier, ils font tourner l'économie japonaise à leur manière. Cependant, cela ne sera jamais des dirigeants. Mais, ils sont en quelque sorte la force économique et les moteurs de la société.
Les Chiffres
- 1930 : le mot salaryman se repend.
- 1960 : le Mahjong est un de leurs loisirs préférés.
- 1970 : moins d'attrait pour ce jeu.
- 1980 : plus d'intérêt pour ce jeu.
- 1990 : augmentation des salaryman qui quittent leur emploi.
- 2000 : émergence des otaku salaryman.
Le salaryman
Le salaryman est stimulé aux bons résultats de l'économie. C'est une personne qui est marié à vie ou presque à son entreprise. Il y est dévoué. Il fera tout pour que cette dernière est de bons résultats au point que cela peut empiéter sur sa vie privée. Il finit très souvent tard la nuit. Il travaille donc énormément. Étant très peu chez lui, c'est sa femme, si femme il y a, qui doit s'occuper de la maison. Le week-end sera le moyen de s'échapper un peu de tout ceci. Il partira, par exemple, en week-end, ira au golf, ou toute autre sortie.
Comme on le constate, c'est une dévotion complète à son entreprise. C'est donc un métier que peu de Japonais veulent faire. Mais ils restent des éléments importants de Tokyo ou de toute grande ville japonauise. Mais surtout au vu de leurs charges de travail, le stress est très présent.
Sortir après le travail
Ce fameux stress, ils doivent l’évacuer et pour ceci rien de tel que les sorties après le travail. C'est un peu leur échappatoire. Cela leur permet de tout oublier. Les barrières tombent et la hiérarchie n'existe plus dans ces cas-là. Ils sont là pour décompresser et ces moments renforcent les relations humaines. Ça reste un rituel. Et qui plus est, cela fait tourner l'économie. Car ce travail éreintant de salaryman les fait consommer. Cette consommation les fait dépenser de l'argent. C'est un cercle sans fin. Mais c'est une façon positive de voir les choses. On notera aussi leur présence dans les karaokés.
Après ces fameuses sorties apportent tous leurs lots négatifs. Comme, par exemple, les nombreux vomis que l'on peut retrouver le matin. Mais ceci est un autre sujet.
Les loirsirs
Dans les années 1960, le Mahjong sera un des loisirs préférés des salaryman. Cependant, cela va petit à petit décliner pour que finalement de nos jours il se peut qu'un salaryman n'ait jamais joué à ce jeu.
Durant la bulle économique, le golf était devenu un sport à la mode. Ils allaient avec leur patron à différents événements dans le but, par exemple, d'avoir leur faveur. Cependant, à l'éclatement de cette fameuse bulle, bon nombre de terrains ont fermé, donc irrémédiablement les sorties de golf aussi.
Dans les années 2000, un phénomène voit de plus en plus le jour. Ce sont les otaku salaryman.
De nos jours, les loisirs sont divers et variés.
Conclusion
L'image du salaryman évolue au gré de la société, mais dans le fond il reste le même : fidélité à son entreprise et débordé de travail tout en pensant à décompresser en sortant du travail. Ce n'est pas le métier que les jeunes Japonais rêvent et font en sorte de ne pas l'être. Ceci est d'autant plus vrai de nos jours. Cependant, cela reste quelque chose d'assez ancré dans le paysage de la société japonaise.